Voilà, nous arrivons au terme du suspens : le congrès de Reims est là. Nous sommes aujourd'hui encore dans l'incertitude. Je n'ai pas besoin de vous rappeler l'importance de ce congrès : nous avons à nous prononcer sur l'avenir de la gauche. A l'heure où je vous parle, Ségolène Royale peine à rassembler les socialistes derrière sa bannière. Un accord semble s'opérer entre les motions Hamon et Aubry et Bertrand Delanoë ne semble pas se prononcer pour le moment.
Si un accord venait à rassembler 70 % des socialistes, les médias y verraient forcément une ligue anti-Ségolène. Sur le fond, il ne s'agira que d'un regroupement sur une ligne qui a toujours été la notre mais qu'une candidate à la présidentielle a voulu unilatéralement briser. L'histoire du Parti Socialiste s'est toujours construite à gauche. J'espère que cela sera toujours vrai lundi matin.
Contrairement à ce que laisse entendre mon image d'illustration et les médias, nous n'allons pas assister à un combat des chefs mais bien à un combat d'idées.